Rattra-pages
J’ai mandaté divers consultants réputés, tous payés à coup d’Aston Martin flambant neuves et de sacs Migros remplis des billets neufs, lesquels ont constaté que la proportion des « Marque-pages » dans ce blog laissait à désirer par rapport aux autres catégories. Malgré mes lacunes en mathématiques, et suite à une contre-expertise, je fus obligé de l’admettre. Et un simple coup d’œil de votre part sur la droite (si, vous pouvez tourner la tête essayez, vous ne quitterez pas l’écran des yeux, rassurez-vous ), vous permettra de voir qu’encore une fois j’ai raison, et de vous ébahir d’une admiration légitime envers mon humble personne.
Ces faits incontestables vous amènent certainement à une question : l’arpenteur, depuis qu’il joue à écrire, ne lirait-il plus ? Question à laquelle je répondrai avec talent et à-propos : « que nenni. L’arpenteur ne joue pas à écrire, il tapote sur son clavier, ce qui toutefois ne l’empêche pas de toujours prendre grand plaisir à lire ». Et toc.
Par conséquent, pour rattraper cet incommensurable retard, et rester fidèle essayer de récupérer le coup avec une des raisons d’être de ce blog qui n’avait pas prévu de vivre si longtemps, ce pourquoi il vous remercie d’ailleurs, voici quelques propositions de lecture pour cette période, où le travail pour certains se fait plus rare, où les panses se tendent et les pensées se détendent, sous une couverture (de livre ?), en regardant la neige tomber (enfin si vous habitez au nord du cercle polaire uniquement). Donc au hasard, quelques suggestions parmi tant d’autres, une cinquantaine en 2006, sans aucun ordre de préférence :
Pour ceux qui aiment la glace, « L’odyssée de l’Endurance », de Sir Ernest Shackleton (Edition Phébus libretto) : carnet d’un voyage extraordinairement involontaire de l’équipage de l’Endurance, bloqué dans l’Antarctique, de 1915 à 1917, si, si… Tout simplement passionnant.
Pour ceux qui aiment la démocratie, « Globalia », de Jean-Christophe Ruffin, Edition Folio no 4230 : la recherche de la liberté dans une démocratie universelle et poussée à l’extrême, où pour plaire au plus grand nombre tout est total et idéal, de la liberté d’expression à la température extérieure, de la durée de vie au « minimum de prospérité ». Roman d’aventure et d’amour qui pousse le culte de la démocratie dans ses extrêmes retranchements, au point qu’elle n’en a plus que le nom.
Pour ceux qui aiment le vent, « Les cerfs-volants de Kaboul » de Khaled Hosseini, Edition 10/18 no 3939 : tendre histoire d’amitié entre deux enfants dans le Kaboul des années 70, qui finiront par traverser toute l’histoire mouvementée de ce pays. Amitié, lâcheté, culpabilité, rédemption. Une histoire prenante et touchante, premier roman d’un réfugié afghan aux USA, sorti de l’anonymat par le bouche à oreille. « Pour toi, un millier de fois… ».
Pour ceux qui aiment les histoires dans l’Histoire, « L’incendie de Berlin » d’Helga Schneider, Edition Pocket no12440 : Berlin,printemps 1945. Helga, fille d’une gardienne de camp, et d’un soldat au front, est élevée par sa belle-mère. Sa vie dans les caves, entre la faim, la soif, la terreur, et les mesquineries de voisinage, jusqu’à sa rencontre avec Hitler, quelques jours, avant que l’Armée rouge… ne la trouve… « Une œuvre de mémoire qui chavire le cœur et pétrifie l’âme ».
« Marque-page » en vrac, par Arpenteur, en retard depuis 1971